Épilogue - Sahara - Líbia
Fotografia de Artur Matias de Magalhães
Épilogue
"En parcourant la solitude des étendues séléniques, au rythme lent des caravanes, en arrachant au désert des heures sans gloire, distillées sur des pistes au tracé changeant, dans la froideur des nuits sahariennes, la tourmente des vents de sable et la touffeur des après-midi de marche, tout s' éclaircit. Les palabres interminables, tout en mains capturées, quand chacun s'enquiert de la santé de l' autre, de son état de fatigue, et du quotidien de la famille restée au campement, ne nous sont plus étrangers. Au fil des siècles, un groupe humain atypique s'est façonnée, qui n'a eu de cesse de s'adapter, et s'est isolé du progrés pour se fondre en une forme d'anarchie aristocratique - noblesse de l'âme.
Un monde va disparaître. Celui des grands nomades. Celui qui, aujourd'hui encore, même s'il se tourne vers La Mecque pour y trouver la grâce, prolonge le néolithique comme une survivance. Le Targui porte au fond de lui-même les stigmates qui ont présidé à l'édification des rapports primitifs de l'homme.
Quand la dernière medjebed aura fondue au soleil, balayée par un vent de sable, il ne restera de ces précieux tracés qu'un assemblage incohérent de noms, sonnant comme des rimes d' une poésie décousue.
L'homme savant marche trop vite.
Remerciements
(...)Un grand merci à Abdel Doumnaji, directeur de l`agence Africatours Libya, pour avoir fait le maximun pour me faire entrer en Libye, et pour avoir déplacé une équipe sur place, à la frontière. (...)"
Éric Milet, Sahara sur les traces de Frison Roche
Dedico este post ao Sahel, o meu amigo fiel que me acompanha os passos lá ao longe, em Sebha, em pleno Sul da Líbia, em pleno deserto, em pleno Grande Sahara.
Dedico-o ao sr Abdel Doumnaji, marroquino de Marrakech, La Rouge, que, tal como a Éric Milet, me franqueou as portas da Líbia e me convidou a entrar num país que é seu por adopção. A sua ajuda foi inestimável.
E dedico-o ao especial Mouftha, o inesquecível motorista que se confundia com o seu 4x4, e ao Abdol, o inesquecível pide-guide musical.
E sim, Sahel "L'homme savant marche trop vite".
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