domingo, 11 de maio de 2008










Mohamed Belghazi e Museu Belghazi - Fèz - Marrocos
Fotografias de Anabela Matias de Magalhães


Mohamed Belghazi
Este "post" é a repetição de um outro mais antigo, traduzido agora para francês, para que Mohamed Belghazi o consiga ler e compreender.

J´ai fait connaissance de Mohamed Belghazi durant ma derniére incursion à Fèz, la Magnifique, cela est due à une heureuse coincidence. La dame qui travaille au guichet du Musée Belghazi étand absente, c’est lui, le directeur-conservateur, et fils du propriétaire de ce Musée qui nous a vendu les tickets d’entrées.
Le riad oú est installé ce musée est un riad trés beau, avec l’habituel pátio intérieur, une fontaine centrale et un trés beau jardin d’orangers, celui-ci abondant d’oranges e de fleurs, qui exalent une odeur intense accentuant la magie des lieux.Mohamed Belghazi, vînt à notre rencontre et nous demanda notre nationalité.
Je pense que quel que soit que ce qui a cliqué entre nous, cliqua á ce moment précis.
Personne cultivée, voyageur, connaissant les États Unis et une grande partie de l’Europe, il a même vécu en France durant plusieurs années, où il a fait son Doctorat de Critique d’ Art et, surprise des surprises, il a vécu plus d’un an au Portugal car il a été responsable du montage du pavillon du Maroc à l’Expo Universelle de Lisbonne.
Assis autour d’une table, appréciant un délicieux café dans ce riad, au coeur de la médieval Fèz, au coeur de cette ville héritière de la culture hispano-mauresque, ce fut avec surprise, ébaissement et émotion que nous l’avons entendu parler de la “Saudade” (+/- nostalgie) qu’il sentait de Portugal, où il avait tant aimé vivre, tout comme nous, les “saudosos” années 90. Et il parlait ému et nostalgique de notre pays, et nous sans nous presser, nous savourions chaque parole de Mohamed Belghazi qui nous renvoyait un regard extérieur, celui qui est le plus difficile de consciencialiser, parce que c’est un regard du dehors vers l’intérieur de nous même, comme entité collective. Et il nous a parlé de l’accueil des portuguais, hospitaliers, généreux, et discrets, moins exubérant que les espagnols et, pour cela plus intimiste. Et il nous a parlé des régions qu’il a parcouru, de l’Alentejo, de l’Algarve, du Minho. Il nous a parlé de Porto, de Lisboa, de Cascais, d’Évora e de Sintra avec passion. Il nous a parlé de la Beautée, de la beautée du pont Vasco da Gama, Il a évoqué son esthétique qu’il aime. Il nous a parlé de Saramago et de Fernando Pessoa, ce dernier représentant pour lui l’exposant maximum de la poésie. Il nous a parlé de Jorge Sampaio et de Mário Soares. Il nous a parlé des amis qu’il s’est fait et a du laissé, ici. Il nous a parlé de la fraîcheur de notre poisson, des restaurants côtiers. Il nous a parlé d’un pays beau et propre. Il nous a parlé de l’énergie, de la joie, du dynamisme, de l’entousiasme, et de l’épanouissement qu’il a senti en nous, lors de son séjour en terre “Lusas”. Et il nous a demandé qui étaient nos gouvernants aujourd’hui et quel parti était au pouvoir. Je lui ai expliqué que c’était le parti socialiste et qui n’a de socialiste que le nom car il gouverne le pays plus à droite que la droite.
J’ai alors réalisé que Mohamed Belghazi trouverait aujourd’hui notre pays méconnaissable tant il est “sorumbático”, irrité, écrasé, spolié, triste, “amordaçado”.
Et j’ai pensé que Mohamed Belghazi s’exprimait, de la même façon nostalgique et pleine de “saudades” que j’emploie lorsque je parle du Maroc. Et nous avons ri de cela.
Nous avons échangé l’hospitalité de deux peuples fraternels. Mohamed Belghazi nous a proposé de nous accueillir dans son riad, pour y séjourner durant nos investie à Fèz. Moi, j’ai mis à sa disposition ma maison à S. Gonçalo lorsqu’il le souhaiterait.
Je lui ai demandé la permission de faire cet article et de publier sa photo sur le blog, sachant qu’il a déjà été photographié avec tant de personnalités : Présidents, Premiers ministres, Rois et Princes car ces portraits couvraient les murs du riad. Il a souri un peu gèné et a accepté.
C’est pour cela que je laisse le récit de ma matinée passée à Fez, à Fèz la Magnifique.
Ca s’est résumé à ça.
Ca se résume à beaucoup.
Je reviendrais.

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